« Broadway Limited » – Malika Ferdjoukh

Broadway Limited tome 1 : Un dîner avec Cary Grant – Malika Ferdjoukh,
éditions l’École des Loisirs, avril 2018, 598 pages

Résumé

Normalement, Jocelyn n’aurait pas dû obtenir une chambre à la Pension Giboulée. Mrs Merle, la propriétaire, est formelle : cette respectable pension new-yorkaise n’accepte aucun garçon, même avec un joli nom français comme Jocelyn Brouillard. Pourtant, grâce à son talent de pianiste, grâce, aussi, à un petit mensonge et à un ingrédient miraculeux qu’il transporte sans le savoir dans sa malle, Jocelyn obtient l’autorisation de loger au sous-sol.

Nous sommes en 1948, cela fait quelques heures à peine qu’il est à New York, il a le sentiment d’avoir débarqué dans une maison de fous. Et il doit garder la tête froide, car ici il n’y a que des filles. Elles sont danseuses, apprenties comédiennes, toutes manquent d’argent et passent leur temps à courir les auditions. Chic a mangé tellement de soupe Campbell’s à la tomate pour une publicité que la couleur rouge suffit à lui donner la nausée. Dido, malgré son jeune âge, a des problèmes avec le FBI. Manhattan est en proie à l’inquiétude depuis qu’elle a cinq ans. Toutes ces jeunes filles ont un secret, que même leurs meilleures amies ignorent. Surtout Hadley, la plus mystérieuse de toutes, qui ne danse plus alors qu’elle a autrefois dansé avec Fred Astaire, et vend chaque soir des allumettes au Social Platinium. Hadley, pour qui tout a basculé, par une nuit de neige dans un train. Un train nommé Broadway Limited.


Mon avis

Jocelyn tente enfin sa chance en changeant radicalement de vie. Et il n’y va pas avec le dos de la cuillère, étant donné qu’il va carrément aller s’installer à l’autre bout du monde, à New-York, pour devenir musicien professionnel. Lui aussi veut vivre son American Dream à la sauce Humphrey Bogart, Gene Kelly et Marylin Monroe.
À la pension Giboulée, où il a troqué son autorisation de séjourner contre des récitals de piano gratos pour la tenancière, Mrs Merle, il fera la rencontre des filles de la pension : Chic, Manhattan, Hadley, Page, Easter Wittie, Ursula et les autres.

Broadway and Times Square at night during the 1950’s

Malika Ferdjoukh nous présente dans ce premier tome des personnages hauts en couleurs, pleins de rêves, de blessures, de secrets et d’histoires, passées ou à venir. Le contexte est riche de tout ce qui fait l’Amérique à cette époque et les personnages fidèles aux américains des années 50 qu’ont peut s’imaginer. Mais voilà le hic, en tout cas pour moi.
Pour un premier tome, c’était trop pour moi : trop de lieux, trop de personnages principaux, trop de personnages secondaires, trop de références aux années 50, aux lieux de la jet-set new-yorkaise, à Hollywood, à la politique du pays… Je me suis complètement perdue entre toutes ces références que je n’avais pas et ces personnages à découvrir. Et même si j’en attendais énormément, je n’ai pas du tout accroché à ce roman et ai même carrément lutté pour le terminer. À l’issue de cette bataille sans merci (qui m’a quand même coûté une belle panne de lecture), je n’avais aucune envie ni aucune force de me lancer dans son tome 2. Dommage, pour une saga qui était extrêmement prometteuse.

En revanche, je peux voir sur les réseaux (Instagram, YouTube) que certains avis sont dithyrambiques. À ce jour, il ne me semble pas avoir vu d’avis négatif sur ce roman et je dois dire que c’est plutôt rassurant !

De manière générale, je ne peux qu’encourager à découvrir les romans qui n’ont pas plus à d’autres personnes. Il faut tout de même réunir quelques paramètres pour être touchés par une lecture. Et je pense que pour moi, c’était une question de timing : ce ne devait pas être le bon moment de me lancer dans cette lecture.

Je terminerai en vous conseillant chaudement cette lecture si la période et la thématique de New-York en 1948 vous passionnent. Au-delà de mes difficultés de lectrice compliquée, la plume est vraiment très belle, facile à lire et les personnages deviennent de plus en plus attachants. On a envie d’en découvrir davantage et de connaître leurs secrets et leur résolution.


Cold Winter Challenge 2020 – Mini-chroniques

Hello !

En ce moment, je me sens bien mieux dans le format des mini-chroniques.

Et c’est pourquoi j’ai un peu attendu avant de vous présenter mes premières lectures du Cold Winter Challenge 2021, histoire d’en avoir quelques unes pour en faire un article !

Le Cold Winter Challenge ? Comment, tu ne sais pas ce que c’est ? Attrape un tabouret, jeune freluquet, je m’en vais t’expliquer ce qu’est cette autre bizarrerie littéraire !

Le Cold Winter Challenge est un challenge de lectures hivernales qui a déjà pas mal de bouteille dans la sphère des lecteur.ice.s sur YouTube et Instagram. Jusqu’à présent, il avait été porté par ma booktubeuse chouchoute Margaudliseuse, mais cette année il a été repris par la booktubeuse L’Enluminée, que je découvre cette année avec cette passation.

Vous retrouverez ici la vidéo de présentation du challenge, ainsi que les menus proposés par L’Enluminée. Courez la voir, elle est si adorable !

Encore une fois, j’en ai profité pour me faire une énoooooorme pile à lire qui déborde et dégouline de sucre, de neige, de fraîcheur hivernale, de magie et de thé. D’ailleurs, si ça vous dit de découvrir ma PAL, je vous invite à vous rendre sur mon instagram (@50pagesfr) et vous la retrouverez dans mes stories à la une !

Et c’est parti pour vous parler de mes premières lectures du challenge !

Bonne lecture !


ANNE DE GREEN GABLES

– Lucy Maud MONTGOMERY (Monsieur Toussaint Louverture)
Résumé

Née en Nouvelle-Écosse. orpheline à trois mois. Anne est récupérée par une série de familles d’accueil. Malgré la pauvreté, elle parvient à s’évader de sa sombre existence grâce à son imagination débordante. Elle lutte pour rendre les circonstances acceptables. recherche des âmes sœurs et trouve dans les livres une certaine consolation, tout en rêvant de fonder un jour sa propre famille. Curieuse, inventive, amoureuse de la vérité, Anne fait déjà preuve du sens de l’émerveillement et de l’espoir qui la caractériseront sa vie durant. Ce roman relate les événements à la fois tristes et loufoques de la vie de la rouquine à l’esprit débridé avant qu’elle ne se rende chez les Cuthbert, à l’Ile-du-Prince-Edouard…

Mon avis

Outre la grosse hype qui a commencé à éclore sur ce roman suite à la réédition des aventures de Anne par les éditions Monsieur Toussaint Louverture, et suite au succès de l’adaptation en série par Netflix, j’ai été inexorablement attirée par ce roman et le personnage d’Anne.

Pour ne rien vous cacher, j’avais déjà visionné la première saison de la série il y a un an ou deux, et j’avais déjà adoré le personnage d’Anne. Je savais que la série était basée sur une série de livres, et j’avais essayé de les trouver depuis, mais avais été un peu découragée par le nombre de tomes et les éditions un peu vieillottes que je trouvais en occasion. Alors quand j’ai vu la beauté de la réédition de Monsieur Toussaint Louverture, autant vous dire que j’ai totalement craqué.

Quoi vous dire sur ce livre qui n’a pas déjà été dit ? Mon avis, comme tous ceux que j’ai vu jusqu’à présent, sera dithyrambique. Sérieusement, à cette heure je n’ai encore vu aucun avis négatif sur cette histoire ! Et je pense qu’il y a une explication extrêmement simple à cela.

Cette année 2020 a été très compliquée, angoissante et hardue à bien des aspects. Bien que nous n’ayons pas tous été égaux face à cette pandémie, je pense que l’on peut s’accorder pour dire que nous avons tous vécut cet événement de manière difficile, chacun à notre échelle. Et c’est là qu’est arrivée Anne.

Anne Shirley, c’est un condensé d’incroyable dans une toute petite personne. Avec ce personnage, nous réapprenons à voir la vie de manière simple, joyeuse, avec ses bons et ses mauvais côtés. Nous plongeons dans l’imaginaire incroyable de cette si jeune fille, qui a déjà compris à son âge que la vie était faite de petites choses, et que le bonheur existe là où l’on s’obstine à le chercher.

Cette histoire est un petit bonbon qui nous redonne le sourire, qui nous enveloppe dans un plaid en pilou et qui nous caresse les cheveux en nous assurons que tout ira pour le mieux. Peu importe l’état d’esprit dans lequel vous vous trouvez, Anne viendra ensoleiller votre existence et réchauffer votre coeur.

Cet avis n’a strictement rien d’objectif, parce que je suis incapable de l’être. J’ai beaucoup de peine à vous expliquer pourquoi ce roman est incroyable, pourquoi Anne fait désormais partie intégrante de ma vie. La meilleure manière pour que vous compreniez de quoi je veux parler, est de la rencontrer à votre tour !


JAMBES CASSÉES, CŒURS BRISÉS

– Maria ERNESTAM (Gaïa)
Résumé

Lisbeth a 42 ans, une jolie petite maison au bord de la mer, un travail qu’elle adore. Bon, elle est célibataire, ce qui vaut toujours mieux qu’être malheureuse en amour. Mais à l’approche de Noël, tout tourne mal. Sa direction veut réduire ses heures de cours, au profit d’un champion de ski — un homme. Son ancien petit ami surgit sur le pas de la porte, lassé de sa pulpeuse fiancée. Sa soeur veut accoucher à la maison. La fille de sa meilleure amie a des ennuis avec la police. Cerise sur le gâteau : maman veut démarrer les festivités de Noël à 11h du matin.
Une histoire chaleureuse, drôle et légèrement décalée, sur ce que nous attendons de nous-mêmes et des autres. Il y est question de solitude et d’amitié, de gros mensonges et de petits arrangements pour obtenir ce qu’on souhaite. De la possibilité de trouver l’amour… Et de jambes cassées — ah la magie de Noël !

Mon avis

Ce roman m’a été prêté par une collègue de travail après que je lui ai fait part de mon souhait de me mettre pour la première fois à des romances de Noël. Non, le genre de la romance contemporaine n’est normalement pas ma tasse de thé. Par contre, donnez-moi un Jane Austen et je peux le relire 4 fois d’affilée.

Du coup, partant du postulat que je n’avais rien contre la romance, je me suis dit que j’aimerai bien tenter l’aventure avec une romance contemporaine, et quoi de mieux pour commencer qu’une romance de Noël ?

L’histoire partait assez bien. Elle se situe en Suède, dans une petite ville qui se prépare aux fêtes de fin d’année. Tout pile ce que j’adore : des pays scandinaves, de la neige; Noël qui pointe le bout de son nez, et une romance à l’horizon ? Parfait !

Sauf que… ça ne l’a pas fait du tout avec moi, pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, j’ai trouvé que l’histoire mettait vraiment 1000 ans pour débuter. Le cadre n’est pas compliqué à placer, et deux chapitres auraient amplement suffit. Mais je suis peut-être un peu mauvaise, je ne suis pas autrice après tout. Et puis, ce n’est pas parce que JE mets du temps à entrer dans une histoire que c’est forcément mauvais.

Mais gros soucis par la suite : je n’ai eu aucune empathie, sympathie, attachement pour Lisbeth, le personnage principal. Je la trouvais pantelante, molle, et elle me rendait folle à prendre toutes les mauvaises décisions possibles et inimaginable. Vraiment, elle me rendait dingue ! Et, pour moi, ce n’était pas très recherché, le lecteur peut très facilement deviner ce qu’il va se passer par la suite.

Et puis la romance… mon Dieu, la romance ! L’autrice n’a pas mis moins de 4 personnages masculins pour tenter de noyer le lecteur et de garder la surprise du choix de Lisbeth à la fin du roman, alors c’est très évidemment dès l’apparition du personnage masculin en question. Et puis ça ne vole pas très haut, ce n’est pas intensément romantique, ni attachant, ni drôle…

Ce qui est assez étonnant de ma part, c’est que je suis tout de même allée jusqu’au bout du roman. D’habitude, je n’ai aucun scrupule à abandonner les lectures qui me font cet effet, mais là, je pense que je restait accrochée par que l’atmosphère et l’ambiance Suède-hiver-Noël était sympa.

Après, ne restez pas sur un avis négatif. Ce roman ne l’a pas fait avec moi, et sauf s’il est extrêmement problématique, je ne vous déconseillerai jamais une lecture. Alors je vous invite à vous en faire votre propre opinion, et peut-être à venir échanger avec moi pour me donner votre avis !


UN CHANT DE NOËL

– Charles DICKENS (Folio)
Résumé

Le soir de Noël, un vieil homme égoïste et solitaire choisit de passer la soirée seul. Mais les esprits de Noël en ont décidé autrement. L’entraînant tour à tour dans son passé, son présent et son futur, les trois spectres lui montrent ce que sera son avenir s’il persiste à ignorer que le bonheur existe, même dans le quotidien le plus ordinaire.

Mon avis

Pour vous donner un peu le contexte, nous sommes le matin du 24 décembre, j’ai terminé la veille au soir mon roman en court, et je sais que je n’ai qu’une demie journée pour lire quelque chose avant le coup d’envoi des fêtes, et être ballottée entre ma famille et la belle-famille. Autrement dit, si je veux lire quelque chose de noëllesque avant Noël, il faut que ça aille vite, et que ça se finisse avant 16h.

Un chant de Noël paraissait donc être le choix parfait ! Et franchement, je n’ai pas été déçue. Lire ce conte de Noël le jour du réveillon m’a propulsée dans l’esprit de Noël et était exactement ce dont j’avais besoin cette année. Avec la pandémie de COVID et l’incertitude de pouvoir fêter les fêtes de fin d’année en famille, j’avoue que l’esprit de Noël avait un peu de mal à se faire une petite place en moi. Ce qui ne me ressemble pas du tout, en général tout mon appartement est décoré dès le 1er décembre pour vous donner une idée de l’énergumène que je suis.

Alors, quoi de mieux que trois esprits de Noël pour raviver le mien ?

Cette lecture était vraiment géniale ! La langue de Dickens est incroyablement belle, tout en restant très accessible (pour celles et ceux qui ont du mal avec les auteurs classiques). Les personnages sont très attachants, ça se lit très vite et qu’est-ce que c’est bien construit !

J’étais totalement plongée dans ce Londres miséreux de l’époque victorienne avant le réveillon de Noël où badauds et bonnes gens s’activent dans les rues pour les derniers achats, et où chacun trouve dans cette période de l’année un réconfort malgré ses soucis.

En résumé, si vous cherchez une belle histoire de Noël, n’hésitez plus à lire ou relire ce classique. Et si je peux vous donner un petit conseil : gardez-la pour les jours qui précèdent le réveillon. Depuis cette lecture, je meures d’envie de lire Oliver Twist, et je pense que je vais tenter de le lire cette année, tant j’ai envie de découvrir encore plus de la plume de Charles Dickens !


FALALALALA LALA LALA

– Emilie CHAZERAND (Sarbacane)
Résumé

Chez les Tannenbaum, on est petit. Trois générations d’achondroplases, soit sept naines gèrent Tannenland, le paradis des êtres miniatures. Deuxième curiosité alsacienne après la cathédrale de Strasbourg, cette famille n’a rien d’ordinaire. Sauf peut-être Richard, 19 ans, le seul garçon de la tribu. Le seul grand, aussi…

Mon avis

Ma toute dernière lecture de l’année 2020, qui a bercé ma fin d’année de la manière la plus joyeuse et drôle qui soit.

J’ai totalement découvert la plume d’Emilie Chazerand, et ça a été pour moi une découverte extraordinaire. Je suis extrêmement réceptive aux jeux de mots, aux références pop, alors cette plume ne pouvait que me plaire ! L’autrice s’amuse à jouer avec jeux de mots, tournures de phrases, expressions, proverbes, tournures de phrases, métaphores filées, analogies, j’en passe et des meilleurs. Pour moi, la plume a été l’atout majeur de ce roman.

Revenons maintenant à l’histoire. Bon, je vous rappelle qu’on parle d’une famille de naines alsaciennes qui ont développé tout une entreprise autour de Noël. Et c’était tellement bien ! Drôle, touchant, tendre, piquant, haletant, attendrissant, attachant, énervant, mystérieux… Durant toutes l’histoire, nous découvrons des personnages tous plus bariolés et attachants les uns que les autres. J’ai tout adoré, adoré tous les personnages, tout, tout, tout !

Et alors, si en plus ça se passe dans ma région, c’est le jackpot. Ca a ajouté pour moi une dimension touchante et nostalgique des Noël en famille avec les traditions, les grands-parents, les feux de cheminée, l’effusion, les bredalas… Bref, c’est toute mon enfance qui m’est revenue en pleine tronche, et qu’est-ce que ça fait du bien ! Je le relirai avec grand plaisir.

Je vous conseille vraiment chaudement ce roman pour raviver votre flamme de Noël, et découvrir un peu la vision alsacienne de cette fête. Et lorsque la pandémie sera derrière nous, venez à Strasbourg pendant la période hivernale. Vous ne serez pas déçus !


Voilà pour mes quatre premières lectures pour le Cold Winter Challenge 2020 !

Je garderai le format des mini-chroniques pour les autres lectures qui entrent dans ce challenge, ce qui me permet de les étiqueter dans le challenge et désencombrer le blog plutôt que de consacrer une grosse chronique à chacun.
Est-ce que ce format vous plaît ? Avez-vous lu un de ces livres ? N’hésitez pas à me partager toutes vos impressions dans les commentaires !

A bientôt pour de nouveaux avis lecture !


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Mes lectures 2020 – Mini-chroniques

Hello !

La fin de l’année 2020 a été très mouvementée. Entre la préparation des fêtes, le rush du boulot et mon emménagement avec mon compagnon, j’avoue ne pas avoir tellement eu la motivation de me poser devant mon ordinateur pour rédiger mes chroniques en retard.

Qu’à cela ne tienne, vous trouverez dans ce nouveau volet de mini-chroniques quelques unes de mes lectures de 2020 dont je n’ai pas encore eu le temps de parler.

A la fin de la lecture de ces trois livres, je pense n’avoir pas eu assez de recul pour me motiver à vous en parler. Peut-être que je considérais n’avoir pas suffisamment de choses à dire dessus pour y consacrer une chronique entière, tout simplement. Le format des mini-chroniques me permet de ne pas m’attarder en détail sur mes impressions, et de vous donner un avis très bref. Parfois, seuls quelques mots suffisent pour donner son impression !

Alors c’est parti, et bonne lecture !


TOUT LE BLEU DU CIEL

– Melissa DA COSTA (Le Livre de Poche – lu en eBook)
Résumé

Petiteannonce.fr : Émile, 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.

Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à dos, un grand chapeau noir, et aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naît, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile.

Mon avis

J’avais lu ce roman en lecture commune avec mon amie Amandine du compte Instagram @100wordsapart (allez voir son compte, c’est un petit bonbon !) durant l’été. Alors oui, ma chronique arrive un peu tard, mais il faut dire que j’ai des sentiments assez partagés sur cette lecture… Je vous explique tout cela.

J’ai tout d’abord eu un énorme coup de coeur pour les personnages principaux, Emile et Joanne. Bien que le personnage central soit Emile, je trouve que Joanne l’éclipse clairement au bout d’une petite centaine de page.

Au départ, Joanne est mystérieuse. Elle ne parle pas beaucoup, est solitaire, fait un peu sa vie de son côté. Emile est plus avenant, plus sociable, et on se dit rapidement que s’ils n’arrivent pas à percer la carapace l’un de l’autre, on risque de correctement s’emmerder durant les 500 pages restantes.

D’un autre côté, je redoutais énormément le moment où ils allaient tomber amoureux, justement pour le côté très attendu de l’histoire. J’avais extrêmement peur que d’un coup cette histoire au caractère très humain devienne un coulis de mièvrerie écœurant. Autant j’avais peur de la romance, autant elle ne m’a pas déçue. J’y suis même allée de ma petite larmichette, et je pleure rarement en lisant.

Ce qui m’a un peu déçu, c’est le manque d’attachement que j’ai eu pour Emile, bien que ce soit tout de même le personnage malade. L’idée de jouer sur l’attente, sur le principe que le lecteur sait très bien à quoi s’attendre, qu’il connait la fin mais qu’il faut tout de même le motiver à vouloir connaître l’histoire, pareil, cela semblait un principe un peu réchauffé. Mais ça a fonctionné, encore une fois grâce au personnage de Joanne.

Au bout du compte, c’est une belle histoire, mais le personnage principal est totalement éclipsé par un personnage secondaire bien plus travaillé et intéressant.

Je recommande néanmoins cette lecture qui m’a fait passer un très bon moment !


ROSA DOLOROSA

– Caroline DORKA-FENECH (La Martinière)
Résumé

Dans les rues serpentines du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. À peine dix-neuf ans d’écart, ils forment un duo inséparable. Jusqu’au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d’un enfant.
Pour Rosa, l’innocence de son fils est incontestable. Dans un ballet d’images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu’où l’amour maternel peut-il conduire ?

Mon avis

Je suis tombée totalement par hasard sur ce livre chez mon libraire, qui m’a proposé de me prêter quelques titres de la rentrée littéraire qu’il avait reçu en services de presse. Après avoir lu le résumé, j’ai décidé de le tenter.

Je pense que j’ai bien fait. Cette histoire, à bien des aspects, était très intéressante sans pour autant m’avoir emportée dans un autre univers ou m’avoir transportée avec émoi.

La relation entre Lino et Rosa est indescriptible tant elle est forte, tant elle balance entre amour et haine au quotidien, à tel point que c’en est parfois gênant pour les regards extérieur. Une relation filiale à ce point intense ne peut être comprise que par les entités qui la forment. C’est beau et étrange à la fois.

Autant le personnage de Lino est assez caricatural du jeune homme qui se laisse vivre, qui fait constamment des erreurs et qui vit au crochet de sa mère, autant le personnage de Rosa est incroyable de force et de résilience. Rosa est une mère et une italienne dans toute sa splendeur. Elle est têtue, belle, décidée, elle a une force de caractère qui sont surprenants. Et ça fait énormément de bien de voir un personnage de femme forte dans ses lectures.

Je ne saurai pas réellement quoi dire d’autre sur ce roman, qui est en plus assez court. C’était un beau moment de lecture, mais je pense qu’il ne restera pas gravé dans ma mémoire.


LA COMMODE AUX TIROIRS DE COULEURS

– Olivia RIUZ (JC Lattès)
Résumé

À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l’intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d’une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.

Mon avis

C’est avec une grande curiosité que je me suis lancée dans la lecture du premier roman de la chanteuse et parolière Olivia Ruiz. Je ne suis pas extrêmement fan de sa musique de base, ce qui fait que j’étais assez ignorante de son style d’écriture avant de commencer cette lecture, et je suis bien contente de m’y être plongée vierge de toute connaissance.

J’ai découvert dans ce roman l’histoire d’une femme forte qui fuit son pays pour se réfugier dans un autre qui ne veut pas d’elle. J’ai découvert l’histoire d’une réfugiée à qui l’on n’offre ni un toit ni de la sympathie. L’histoire d’une femme qui n’est chez elle nulle part de par son origine, son histoire, sa famille, ses racines.

Je ne connaissais presque rien de la vie de ces espagnoles qui ont fuit le régime franquiste pour se réfugier dans le sud de la France. Et j’ai été ravie de rencontrer encore une femme forte, qui essaye de le rester malgré toutes les épreuves qu’elle a subit.

Le fil rouge de la fameuse commode aux tiroirs de couleurs était passionnant. J’étais chaque jour plus impatiente de savoir ce qui se trouvera dans le nouveau tiroir, d’apprendre tout le récit de la vie de Rita.

Mais j’ai aussi découvert une plume très belle, très poétique et à la foi assez dure avec un franc parler déroutant et des analogies à la fois hilarantes et criantes de réalisme. J’ai énormément aimé cette écriture, et je sais par avance que je resterai à l’affût des prochaines parutions d’Olivia Ruiz !


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Pumpkin Autumn Challenge 2020 – Mini-chroniques

Hello !

A l’image d’un certain lapin blanc que nous connaissons bien, je suis affreusement en retard pour vous présenter mon bilan lectures du Pumpkin Autumn Challenge 2020 !

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore ce challenge lancé par la booktubeuse Guimause, je vous invite à aller voir la vidéo de l’an passé qui décrit merveilleusement bien le challenge et qui a une aesthetic à renverser un hérisson. (Pourquoi un hérisson ? Personne jamais ne le sut.)

Mon rapport aux challenges de lecture a bien évolué en quelques années. Je me rends compte que je me prends de moins en moins la tête sur la validation des menus et des challenges en général. Pour dire la vérité, participer à ces challenges est surtout un moyen de me mettre dans une ambiance que j’apprécie en fonction des périodes de l’année, et me permets de faire un choix dans ma titanesque pile à lire. La plupart du temps, je case un livre dans chaque sous-catégorie, en sachant par avance que je ne lirais pas tout. Mais ce n’est pas bien grave, j’aime avoir du choix, et piocher dans une liste prédéfinie me permet de me mettre un but de lecture et de ne pas m’éparpiller. J’essaye toujours de m’arranger une sélection avec des nouveautés que je meurs d’envie de découvrir rapidement, et des livres qui sont dans ma PAL depuis… belle lurette !

Je vous présente donc en mini-chroniques les livres que j’ai lus durant cette période ! Allez vous faire un petit thé, mettez une musique d’ambiance, cherchez le plaid, le chat, le chien ou votre chère et tendre moitié, lovez vous contre la bête à poils de votre choix, et moi je vous raconte mes pérégrinations livresques de cet automne.

Alors c’est parti, et bonne lecture !


VITA NOSTRA

– Marina et Sergueï DIATCHENKO (L’Atalante)
Résumé

C’est dans le bourg paumé de Torpa que Sacha entonnera l’hymne des étudiants, à l’« Institut des technologies spéciales ». Pour y apprendre quoi ? Allez savoir. Dans quel but et en vue de quelle carrière ? Mystère encore. Il faut dire que son inscription ne relève pas exactement d’un choix : on la lui a imposée… Comment s’étonner dès lors de l’apparente absurdité de l’enseignement, de l’arbitraire despotisme des professeurs et de l’inquiétante bizarrerie des étudiants ?

A-t-on affaire, avec Vita nostra, à un roman d’initiation à la magie ? Oui et non.
On évoque irrésistiblement la saga d’Harry Potter et plus encore Les Magiciens de Lev Grossman.
Mêmes jeunes esprits en formation, même apprentissage semé d’obstacles. Mais c’est sur une autre terre et dans une autre culture, slaves celles-là, que reposent les fondations d’un livre qui nous rappellera que le Verbe se veut à l’origine du monde.

Mon avis

J’ai mis énormément de temps avant de pouvoir enfin trouver le courage de donner mon avis sur cette lecture. Pour la bonne et simple raison que… Je ne sais toujours pas quoi en penser !

Il y a parfois des lectures qui nous laissent dans un tel état de bouleversement ou d’incompréhension… Durant toute la lecture de Vita Nostra j’étais happée et transportée par l’univers, les réflexions métaphysiques, les personnages, la progression de plus en plus poussée dans le développement de ces personnages.

Il me semble que je me sois peut-être un peu perdue dans toutes ces réflexions et que je sois peut-être un peu passée à côté de certains aspects du sujet. Mais cela m’est égal. Chaque jour qui passe, cette lecture m’habite quelque minutes, juste le temps que certaines paroles ou actions refassent écho à mon quotidien.

Ce livre ne parvient pas à quitter mon esprit, et vous aurez bien compris que j’ai énormément de mal à mettre des mots sur ce que je ressens pour ce livre.

Néanmoins, bien que mon avis ne vous donne pas beaucoup d’indications sur le continu, et comme je pense que pour ce roman moins on n’en sait, mieux sera la lecture, je terminerai en vous conseillant chaudement de vous faire votre propre opinion dessus. Car c’est réellement un ovni qui doit être lu par le plus grand nombre !


LE MAGICIEN D’OZ

– Lyman Franck BAUM (Librio)
Résumé

Dorothée, la petite orpheline au rire cristallin, vit avec son chien Toto dans une ferme retirée du Kansas, auprès de son oncle Henri et de sa tante Em. Rien ne semble devoir perturber son existence paisible et joyeuse…jusqu’au jour où un formidable cyclone vient tout bouleverser. Encore assommés par le choc, Dorothée et son compagnon se réveillent, le lendemain matin, dans une bien curieuse contrée…Ici ,les sorcières ressemblent à des fées, les arbres sont doués de parole et les rêves les plus fous se réalisent. A condition, bien sûr, de les formuler devant le Grand Magicien d’Oz. Se lançant à la recherche du mystérieux personnage, la fillette croise en chemin, l’Epouvantail sans cervelle, le Bûcheron en Fer Blanc et le Lion Poltron, qui ont, eux aussi une demande de la plus haute importance à présenter au Magicien.

Mon avis

Si j’étais déjà une fan incommensurable de l’adaptation cinématographique de 1939 (Judy Garland ♥), l’histoire de la Cité d’Emeraude et de 5 valeureux compagnons a fini de me convaincre et de toucher mon coeur avec cette lecture.

Je l’ai véritablement vécu comme un plongeon en enfance, et je pense sincèrement que j’aurai aimé que mes parents me lisent cette histoire le soir avant d’aller dormir.

C’est beau, c’est bienveillant, c’est fantastique, ça reprend énormément de mécanismes du conte de fée (action – conséquence, défaut-prise de conscience- correction du défaut, répétition dans une même phrase d’une construction verbale similaire..), c’est un petit bonbon qui se dévore tout seul.

Je vous encourage véritablement à lire cette histoire à vos enfants. Il est malheureux que ce soit une histoire qui ai un peu disparu du paysage littéraire au profit de ses nombreuses adaptations, mais le texte original gagne énormément à être connu.

Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous encourage vivement à vous rendre dans votre bibliothèque ou médiathèque de quartier pour l’emprunter, parce que c’est 120 pages de pur bonheur qui vous attend. Et si vous pensez connaître l’histoire par coeur parce que vous avez saigné votre VHS étant petit, je vous garantie que vous avez encore une ou deux aventures à découvrir.


LES SORCIÈRES DE PENDLE

– Stacey HALLS (Michel Lafon)
Résumé

Lancashire, Pendle, 1612. A 17 ans, Fleetwood Shuttleworth est enceinte pour la quatrième fois. Mais après trois fausses couches, la maîtresse du domaine de Gawthorpe Hall n’a toujours pas donné d’héritier à son mari. Lorsqu’elle croise le chemin d’Alice Gray, une jeune sage-femme qui connaît parfaitement les plantes médicinales, Fleetwood voit en elle son dernier espoir. Mais quand s’ouvre un immense procès pour sorcellerie à Pendle, tous les regards se tournent vers Alice, accusée comme tant d’autres femmes érudites, solitaires ou gênantes.
Alors que le ventre de Fleetwood continue de s’arrondir, la jeune fille n’a plus qu’une obsession pour sauver sa vie et celle de son bébé : innocenter Alice. Le temps presse et trois vies sont en jeu. Etre une femme est le plus grand risque qui soit. 

Mon avis

Alors là, allez vous faire un petit thé, prenez un plaid, récupérer la boule de poil qui traîne quelque part (chat, chien,homme, hamster), mettez une petite musique de fond, et plongez avec Fleetwood dans l’Angleterre du XVIIème siècle, dans ses campagnes pleines de brumes et de mystère.

Je vous préviens d’emblée : si vous cherchez un roman d’action, avec des procès endiablés, des chasses à la sorcière rythmées et des révélations à chaque page, ce roman n’est pas ce que vous cherchez.

Les Sorcières de Pendle est un roman d’ambiance extrêmement bien travaillé qui vous plonge corps et âme dans le quotidien de l’héroïne principale. La plume de l’autrice nous permet de réellement nous attacher aux personnages principaux. En quelques lignes, elle peut vous faire ressentir la plus grand compassion pour une femme, et totalement abhorrer une autre. Elle peut vous faire ressentir de la culpabilité pour un homme comme vouloir en envoyer un autre droit dans les flammes de l’enfer.

Ce roman est une véritable ode à la sororité, sur fond d’une réalité totalement tragique, celle des procès de sorcellerie et des féminicides qui en ont résulté. Malgré le sujet très dur de cette histoire, je suis totalement tombée amoureuse des paysages, des bâtisses, des personnages. Je le répète, il s’agit d’un roman d’ambiance. Certains passages peuvent donc s’apparenter à des longueurs. Mais une fois que l’on a compris le style très contemplatif de l’autrice, on en redemanderait 100 pages supplémentaires.

Une merveilleuse découverte de cette année.


VAMPYRIA TOME 1 : LA COUR DES TÉNÈBRES

– Victor DIXEN (Robert Laffont)
Résumé

En l’an de Grâce 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.

Trois siècles plus tard, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?

Mon avis

Bon, là c’est le moment où vous me dites « Comment Laura, tu n’as jamais lu de Victor Dixen ??? » Alors, pour commencer, je vous demanderai un peu d’indulgence. Je suis malheureusement passée entre les mailles des Phobos, Hunger Games et autres Divergente, toutes ces sagas ado de Battle Royale ou apparenté, tout simplement parce que je n’étais déjà plus ado quand elles sont devenues tellement à la mode.

Alors, forcément, je ne connaissais pas Victor Dixen avant que je n’entende parler de Cogito, Phobos ou Extincta. Et, bizarrement aucun de ces romans ou saga ne me tentait vraiment, à part « pour faire comme tout le monde ».

Mais j’avoue que quand j’ai entendu parler de Vampyria, j’ai sauté au plafond. Une histoire de vampires au temps du Roi Soleil ? Mais prenez mon argent !!

Et franchement, je n’ai pas été déçue. J’avais l’impression de redécouvrir mon appétit de lectrice comme lorsque j’avais 15 ans et que je dévorais Les Colombes du Roi Soleil ! (Si vous ne connaissez pas, je vous invite vivement à découvrir cette superbe sage jeunesse). Bien sûr, c’est un peu plus trash et sanglant que cette saga jeunesse, mais bon sang ce que j’ai aimé ma lecture !

J’ai adoré me déconnecter de la réalité et entrer dans cet univers YA. Peu m’importait que certains passages étaient attendus, que certains clichés aient pu être évités. Parfois, il vaut mieux juste prendre l’histoire comme elle vient. Alors, ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas de clichés problématiques, autrement je ne vous parlerai pas en aussi bons termes de ce livre. Mais il est vrai que l’on voit un peu l’histoire venir.

Cependant, pour un début de saga, j’ai trouvé ce premier volume comme un très bon tome introductif, et je me jetterai sans hésiter sur la suite !


Et voilà qui clos pour moi mon Pumpkin Autmn Challenge 2020 !

Et toi, as-tu participé au challenge ? Quels sont les livres que tu as lus ? Y en a-t-il dans cette chronique que tu as également découvert ? N’hésite pas à me donner ton avis en commentaire !


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Radium Girls de Cy (Glénat)


Hello !

Je viens vous parler aujourd’hui de ma dernière lecture graphique en date qui a été une super belle surprise…

Je suis ravie d’enfin découvrir le travail de Cy en objet livre, que je suis déjà beaucoup sur instagram ! D’ailleurs, si vous voulez la suivre, c’est par ici !

Allez, voilà mon avis sans lus tarder !

Bonne lecture !


Résumé

Des destins de femmes sacrifiées sur l’autel du progrès. New Jersey, 1918. Edna Bolz entre comme ouvrière à l’United State Radium Corporation, une usine qui fournit l’armée en montres. Aux côtés de Katherine, Mollie, Albina, Quinta et les autres, elle va apprendre le métier qui consiste à peindre des cadrans à l’aide de la peinture Undark (une substance luminescente très précieuse et très chère) à un rythme constant. Mais bien que la charge de travail soit soutenue, l’ambiance à l’usine est assez bonne. Les filles s’entendent bien et sortent même ensemble le soir. Elles se surnomment les « Ghost Girls » : par jeu, elles se peignent les ongles, les dents ou le visage afin d’éblouir (littéralement) les autres une fois la nuit tombée. Mais elles ignorent que, derrière ses propriétés étonnantes, le Radium, cette substance qu’elles manipulent toute la journée et avec laquelle elles jouent, est en réalité mortelle. Et alors que certaines d’entre elles commencent à souffrir d’anémie, de fractures voire de tumeur, des voix s’élèvent pour comprendre. D’autres, pour étouffer l’affaire…

Mon avis

Avec cette lecture graphique, j’ai découvert un univers graphique, une illustratrice et une histoire incroyables !

Tout d’abord, l’histoire des Radium Girls. Je ne connaissais absolument rien du tout de ces femmes, employées dans des usines pour appliquer de la peinture au radium sur les cadrans des murs pour qu’elles brillent dans le noir. Le procédé de peinture appliqué s’appelle le « dip lip painting ». Cela signifie que les femmes, pour avoir un tracé plus précis, humidifiaient leur pinceau avec leurs lèvres. Evidemment, elles ne nettoyaient pas le pinceau à chaque fois, ingérant pendant des années une quantité de radium dangereuse pour leur organisme.

Evidemment, une fois que les effets du radium sur leur santé ont été découverts, ces femmes ont eu beau se battre, la justice ne se rangeait pas toujours de leur côté. Je trouve incroyable que cette partie de l’histoire soit aussi méconnue…

Dans le roman graphique de Cy, nous suivons un groupe de jeunes femmes très attachantes, qui ont chacune un caractère très prononcé, et qui nous en fait des personnages très sympathiques et attachants. Nous ne les suivons pas seulement dans leur quotidien à l’usine, mais dans leur vies de femmes.

Le trait graphique de Cy est particulier et très impressionnant. Les dessins sont totalement effectués aux crayons de couleurs dans les teintes violet et vert qui sont absolument MAGNIFIQUES ! Je vous mets juste une planche ci-dessous pour que vous puissiez apprécié un peu le trait :

C’est le premier livre que je lis de cette illustratrice, et je compte bien la découvrir dans ses autres titres.

J’aurai cependant un tout petit bémol pour cette lecture, dont j’ai trouvé la fin très abrupte… J’ai trouvé que la fin était un peu expédiée. J’aurai bien aimé que le procès soit un peu plus développé, que l’on en apprenne un peu plus sur le combat de ces femmes. Mais je ne pense pas que le combat juridique était le sujet principal de cette oeuvre.

Cela dit, j’ai passé un superbe moment graphique avec cette lecture que je garde avec plaisir dans ma bibliothèque et que je relirai de temps en temps.

Alors, ce titre vous tente ? Achetez-le ici !


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L’Arbre d’Halloween de Ray Bradbury (Folio SF)


Hello !

Ca y est, nous sommes à nouveau en confinement, et je reprends mon rythme de lectures intensif, ce qui signifie… que j’accumule encore mon retard dans les chroniques, oui, bravo au jeune homme au fond de la salle, on l’applaudit bien fort !!

Euh… oui, donc, des livres ?

Cette année j’ai encore une fois participé (comme j’ai pu) au Pumpkin Autumn Challenge. Et, en visionnant les piles à lire de mes booktubeuses préférées (Pikiti bouquine, Guimause, Paper Palace…), un titre est souvent revenu. Evidemment, en bon petit mouton que je suis, je me suis jetée sur mon site de vente d’occasion préféré pour me procurer L’Arbre d’Halloween de Ray Bradbury. Et voici ce que j’en ai pensé !

Bonne lecture !


Résumé

Lorsqu’ils frappent à la porte de Montsuaire pour réclamer des bonbons, Tom et ses copains déguisés en zombies ne savent rien de ce qui les attend… Commence alors un fabuleux voyage dans l’espace et le temps… Une quête fantastique et poétique des origines d’Halloween…
« Tout a commencé quand ? En Égypte, il y a quatre millénaires, pour célébrer l’anniversaire de la mort du soleil ? Ou des millions d’années plus tôt, devant les feux nocturnes allumés par les hommes des cavernes ? Ou dans le ciel de Paris, là où d’étranges créatures sont venues se pétrifier pour devenir les gargouilles de Notre-Dame? »

Mon avis

J’ai été, de prime abord, un peu décontenancée par l’écriture de Ray Bradbury. Je n’ai jamais lu un seul titre cet auteur, et ce genre de plume n’est pas vraiment ce que je lis pour me changer les idées. Ne vous méprenez pas, j’ai absolument adoré le style d’écriture de cet auteur !

Sa plume est extrêmement ciselée, fine, poétique, pleine d’images et de métaphore, et riche d’un vocabulaire très pointu. Ce style, très riche et très beau, est le premier élément qui nous transporte dans un univers totalement onirique. Je pensais que j’allais découvrir un court récit horrifique d’Halloween, et je me suis retrouvée devant un petit bijou de l’ordre du conte et du folklore autour de cette fête des morts.

Ce livre raconte l’histoire de 9 enfants qui s’apprêtent à fêter Halloween, déguisés comme il se doit. Et comme tous petits garçons de leur âge, ils ont pour projet d’aller visiter une étrange maison réputée hantée, un peu plus bas dans leur village, histoire de se coller une sacré frousse en cette nuit d’épouvante.

Raté pour eux, cette demeure est celle d’un certain Monsieur Montsuaire, une créature humanoïde effrayante qui va les faire voyager à travers le temps et les pays pour découvrir les origines de cette fête.

Et c’était absolument génial ! Une fois dépassée ma surprise, j’ai décidé de totalement me laisser transporter par la plume et l’onirisme de cette histoire, qui m’a fait l’effet d’un conte que des parents lisent le soir à leur enfant. Très sincèrement, je pense que cette histoire est une merveilleuse manière de découvrir les origines de cette fête, et c’est un livre que je relirai avec un plaisir extrême lors d’un prochain Halloween, tant l’ambiance est exceptionnelle.

Une très bonne lecture en somme pour moi, qui m’a totalement fait voyager. À l’instar de nos 9 protagonistes, j’ai été totalement transportée de pays en pays, d’époques en époques, j’ai frissonné avec eux, et ai été tout autant émerveillée devant les belles découvertes que ces garçons ont pu faire. Je me suis beaucoup attachée au personnage de Montsuaire, et ai été un peu triste de devoir le quitter à la fin de cette aventure.

Cette lecture m’a également permis de découvrir le style de Ray Bradbury, dont je découvrirai avec plaisir un autre titre. Si vous voulez m’en conseiller un en particulier, j’en serai ravie, et la section commentaires vous est grande ouverte !

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Anaïs Nin : Sur la mer des mensonges de Léonie Bischoff (Casterman)


Hello !

Une autre lecture graphique, mais cette fois c’est une histoire plus biographique dont je vais vous parler aujourd’hui.

J’ai découvert l’autrice Anaïs Nin à travers le compte bookstagram de Diglee (son blog c’est par ici), illustratrice féministe et engagée qui voue une véritable passion pour cette autrice.

La vie d’Anaïs Nin est scandaleuse et particulière sous bien des aspects. Bien que je possède un ou deux de ses ouvrages, je ressentais le besoin de la connaître avant de me plonger dans ses écrits. J’avais peur qu’en ne la connaissant pas assez, en ne connaissant pas le contexte dans lequel elle écrivait, je passerai à côté de son oeuvre.

Voici donc mon avis sur ce roman graphique basé sur la vie de l’autrice Anaïs Nin. Bonne lecture !


Résumé

Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l’angoisse de sa vie d’épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s’est inventé, depuis l’enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d’explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C’est alors qu’elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s’avère la 1ère étape vers de grands bouleversements.

Mon avis

J’ai été totalement séduite par tous les aspects de cet ouvrage. Le personnage d’Anaïs Nin est une femme très attachante, qui essaye avant tout de prêter attention à ce que son corps et ses désirs tentent de lui faire comprendre sur sa propre personnalité. C’est une femme qui se dit très amoureuse de son mari, mais qui sait également qu’elle possède en elle une sensualité très développée, sans pour autant parvenir à l’écouter et à lui faire de la place dans son quotidien.

Elle sait que la sexualité sera un des aspects de sa personnalité qui lui permettront d’éclore et de s’épanouir en temps que femme. Elle va ainsi faire la connaissance de bien des hommes et femmes, et chaque rencontre, chaque aventure va faire éclore en elle un pétale de plus vers sa féminité.

Anaïs est inaccessible, rien ne compte plus pour elle que l’écriture de son journal et de ses romans. Le travail, l’art et l’écriture sont au centre de sa vie, et il est très rafraîchissant de trouver une femme avec un caractère si affirmé dans les années 1930.

Evidemment, ses choix de vies sont parfois très discutables, mais la morale n’est que ce que chacun en fait : mes principes ne seront pas les vôtres, et encore moins ceux d’Anaïs. Elle vit au gré de ses besoins, de ses envies, et va toujours choisir la voie qui l’épanouira le plus. Bien que je ne sois pas toujours d’accord avec ses choix, on ne peut qu’admirer la détermination et l’infinie liberté avec lesquelles l’autrice va vivre sa vie.

Evidemment, il ne faut pas oublier le côté graphique de l’oeuvre qui est absolument fou ! Dessiné majoritairement aux crayons de couleurs, j’ai développé une fascination et un amour tout particulier pour les dessins de Léonie Bischoff. Les planches sont poétiques, les couleurs à tomber par terre… Si vous avez l’occasion de le feuilleter en librairie, vous craquerez à tous les coups ! Je pense que ce roman graphique était ma plus belle découverte artistique de cette année, d’un point de vue du dessin.

Cette rencontre avec Anaïs Nin m’a donné une envie folle de lire un de ses romans. Je possède Inceste et Vénus Erotica et je pense que je vais bientôt sauter le pas et la découvrir via ses propres mots…

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Peau d’Homme d’Hubert et Zanzim (Glénat)


Hello !

Aujourd’hui je vous parle d’une de mes dernières lecture graphique, une magnifique découverte féministe et romantique à la foi que j’avais beaucoup vu passer cet été sur les réseaux et dans les différentes librairies que je fréquente.

Voici ce que j’en ai pensé. Bonne lecture !


Résumé

Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c’était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d’homme » ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d’un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d’homme, Bianca s’affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l’amour et la sexualité.

Mon avis

J’ai adoré cette lecture ! Oui, visiblement en ce moment je n’ai que des bonnes lectures…

J’avoue que j’avais quelques réserves au départ. Autant je trouvais les dessins magnifiques, autant j’avais très peur de tomber dans une histoire extrêmement clichée. Mais au contraire, je n’ai pas été déçue !

Nous suivons la vie de Bianca, une jeune femme de l’aristocratie de la Renaissance italienne, qui doit se marier avec Giovanni, le fils d’un riche marchand, pour assurer la fortune de sa famille. Evidemment, il s’agit là d’un mariage arrangé. Le jeune est très beau, propre sur lui, et a l’air correct, mais le soucis de Bianca, c’est de ne pas avoir l’occasion d’apprendre à le connaître et, peut-être de tomber amoureuse de son mari. Elle refuse catégoriquement de jouer le rôle de l’épouse sage et invisible, et certainement pas soumise.

Dans la famille de Bianca, les femmes ont un secret : elles ont une peau d’homme, appelée Lorenzo, qu’elles vont revêtir pour prendre l’apparence d’un homme, et se faire leur propre expérience de la vie et de la sexualité avant de s’enfermer dans l’institution du mariage.

J’avais peur de tomber dans l’histoire clichée de la jeune femme qui tombe amoureuse de l’homme qu’elle est censée épouser, tout en étant dans le corps d’un homme, puis elle tombe le masque et il se rend compte qu’il l’aimait depuis le début, blablabla…

Non, là nous avons affaire à une héroïne extrêmement forte, qui n’est certainement pas prête à se perdre dans sa relation amoureuse et à en oublier son propre sort. Au fil de ses nuits en temps que Lorenzo, Bianca va mettre à profit sa peau d’homme pour essayer de changer le destin des femmes et des personnes gays dans la ville dans où elle vit. Lorenzo devient un défenseur des droits, mais c’est Bianca qui devient une activiste forte et déterminée.

J’ai énormément aimé les dessins de Zanzim, les aplats de couleurs sont très délicats et le dessin est très original. Tous les personnages sont très attachants/détestables, et j’ai lu ce roman graphique d’une traite. J’ai été extrêmement touchée par le destin de tous les personnages et je recommande chaudement cette très belle histoire. Sans oublier que l’objet-livre est absolument magnifique… De quoi vous donner de bonnes idées pour les fêtes de Noël !

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Les Sept Morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turton (Sonatine)


Hello !

On se retrouve aujourd’hui pur vous parler de ma toute dernière lecture, que j’avais incluse dans ma PAL du Pumpkin Autumn Challenge 2020.

Et encore une fois, même si je lis ce livre 20 ans après tout le monde, j’ai été trop contente de me plonger dans un style que je ne lis pas beaucoup : les intrigues policières !

Alors, voilà ce que j’en ai pensé ! Bonne lecture !


Résumé

Ce soir à 11 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée.
Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ?
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre.
Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée.
Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle.

Mon avis

Bon, tout d’abord, je dois quand même vous retranscrire ici l’accroche de la quatrième de couverture du grand format publié chez Sonatine : « Mixez Agatha Christie, Downton Abbey et Un jour sans fin… vous obtiendrez le roman le plus divertissante de l’année. »

Dois-je vraiment épiloguer ? Une réunion de ces trois univers dans un seul et même roman, c’est tout ce qui a suffit à me faire me jeter dessus. Et je n’ai pas été déçue.

Le roman commence directement alors que notre personnage principal, Aiden Bishop, se réveille dans le corps de son premier hôte, le Docteur Sebastian Bell. Au fil de sa journée, il comprend que celle-ci se répétera encore et encore, pendant 8 jours, chacun dans un hôte différent, jusqu’à ce qu’il trouve le coupable du mort d’Evelyn Hardcastle.

Je ne vous le cache pas, au départ, il y a BEAUCOUP de personnages, qui ont un rôle tellement minime dans les premiers chapitres, que je me suis un peu embrouillée… Mais ce sentiment ne dure pas, et j’ai été plongée dans l’histoire très rapidement. Comme Aiden, j’ai essayé de débusquer les indices, de trouver une piste, une preuve, un moyen de le sauver. Je ne sais pas par quelle magie, mais l’auteur parvient chaque fois à rendre les hôtes uniques, à nous les faire aimer, plaindre, détester, adorer… Et cela avec chacun, ce qui est vraiment un exploit au vu de la quantité de personnages présentés !

L’écriture est très bien ficelée et apporte chaque élément l’un après l’autre. L‘auteur nous embrouille, nous balade, pour nous laisser échapper un petit indice, qui amène à une autre question. Chaque porte que nous ouvrons en fait apparaître deux autres, et il y a toujours le choix du chemin à prendre.

C’est haletant, l’intrigue est complexe mais assez facile à appréhender une fois que les pièces du puzzle s’emboîtent.

L’univers est vraiment incroyable. On se retrouve projetés dans un manoir quasi en ruines, perdu dans la campagne anglaise, envahi par la bonne société anglaise et une myriade de titres, de statuts sociaux différents. Chaque chambre, pièce ou dépendance de la maison crée son propre univers, et c’est tout un domaine coupé du monde que l’on découvre.

En bref, c’est une histoire vraiment palpitante, divertissante avec des personnages incroyables dans une intrigue haletante et bien ficelée. Honnêtement, je le conseille chaudement à lire, à offrir, à relire.

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